11 février 2010


AVIS DE RECHERCHES

Vous avez besoin d'informations, d'identifier un objet, un site, une carte postale, un personnage, n'importe quoi !
Nous pouvons mettre votre demande sur cette page. Contactez-nous.


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Demandes en cours


PHOTO DE GROUPE


Nous cherchons à identifier les personnages de cette photo prise devant la mairie de Brunoy en 1945.
contact : Jean Lerault





BIOGRAPHIES DES MAIRES DE BRUNOY

Jean Lerault (membre de la SAHAVY) recherche des photos ou des portraits de maires de Brunoy pour compléter leurs biographies :
JEANNEST SAINT-HILAIRE Alexandre (Notaire) - PIROLLE Victor (Notaire) - COLLET François - GERVAISE Ernest - BEDEL Omer - LEMOSSE Louis
Y a t-il encore dans la région des descendants de ces maires ?
contact : Jean Lerault



LA GRANDE GUERRE 1914-1918 À BRUNOY ET DANS LE VAL D’YERRES


Le 11 novembre 2008 nous commémorons le 90e anniversaire de la signature de l’armistice franco-allemand qui mit fin aux combats de la Grande Guerre.
En août 1914, la progression rapide des armées allemandes conformément au Plan Schlieffen conduit l’état-major à prendre des dispositions pour assurer la défense de la capitale qui fut placée en état de défense. Le général Gallieni prend, le 26 août, le commandement du Camp retranché de Paris : J’ai reçu le mandat de défendre Paris contre l’envahisseur, ce mandat je le remplirai jusqu’au bout …
La contre-offensive de la Marne, du 6 au 12 septembre 1914, stoppe les velléités des troupes allemandes commandées par le général von Moltke.
La défense du secteur compris entre les vallées de la Seine, de l’Yerres et du Réveillon s’est effectuée à partir du fort de Villeneuve-Saint-Georges et des hauteurs dominant les communes environnantes : Crosne,Yerres, Brunoy, et Mandres sur lesquelles l'artillerie lourde est déployée. Ces positions sont desservies par un réseau de voies ferrées de 0,60 m de large qui servent à acheminer le matériel et les munitions. L’un de ces réseaux part de la gare de Brunoy en direction de Mandres et Périgny par la rue des Vallées.
Pour défendre ces positions, les soldats creusent des tranchées et des abris renforcés par des réseaux de fil de fer. Brunoy dispose également de tels ouvrages comme le montrent les constats établis par les particuliers pour faire valoir leurs droits à l’indemnisation des dégâts occasionnés par leur réalisation mais aucune trace, en apparence, n’en subsiste. Ce dispositif défensif comprend également des ouvrages bétonnés ou redoutes, implantés à Cercay et, entre Mandres, Périgny et Servon.
La plupart des soldats cantonnés à Brunoy pendant toute la durée de la guerre sont affectés à la garde des voies de communication et à la surveillance des ouvrages.
À l’inverse des zones urbaines et agricoles, le massif forestier de Sénart conserve la majorité de son dispositif défensif. Il n’a été réalisé qu’en août 1915 car, au début du conflit, l’état-major considère la forêt comme un rempart suffisant à la progression de l’ennemi.


Les habitants affrontent les difficultés du ravitaillement et le manque de moyens de chauffage ainsi que la plus dure des réalités de la guerre : celle de la mort d’un mari, d’un frère ou d’un proche. La célébration régulière d’offices religieux, lors du retour des corps, constitue des moments de rassemblement et de recueillement autour des familles endeuillées.
L’arrière assure aussi l’accueil des blessés dans des hôpitaux auxiliaires établis dans des propriétés mises spontanément à la disposition des autorités par les propriétaires de ces demeures à l'exemple de la Fondation Gutierrez de Estrada, avenue de Bellevue et de La Brégalière, rue du Réveillon.
Après la signature de l'armistice germano-russe en décembre 1917, l’Allemagne reprend ses offensives sur le front occidental en 1918. Paris et sa région sont soumis à des bombardements incessants : les Gothas et les Taubes, surnoms donnés aux avions allemands, survolent la région à plusieurs reprises donnant lieu à des ripostes d’artillerie.
Face à cette nouvelle menace la préfecture ordonne le recensement des abris susceptibles de servir de refuge aux habitants en cas d’alerte de sorte qu'à Brunoy, les habitants du centre ville disposent de près de 2000 places. Pour les zones pavillonnaires, comme celle des Bosserons, la préfecture préconise aux personnes de ces quartiers de s’abriter dans les caves des pavillons ou de construire des abris individuels dans les jardins.
Une note inédite de Robert Dubois Corneau, historien de Brunoy, fait allusion à un bombardement du quartier des Bosserons, fin mai 1918. Aucun témoignage n'a jusqu'alors confirmé son écrit contrairement au bombardement avéré de Corbeil survenu dans la nuit du 22 au 23 mai 1918.
Aujourd'hui, 164 noms figurent sur le monument aux Morts, commun à Brunoy et Epinay-sous-Sénart. Ce chiffre, déjà impressionnant, est loin de représenter la totalité des morts des deux communes. De nombreux combattants ne figurent pas sur ces monuments pour de multiples raisons : le simple oubli, la volonté des familles, l'éviction pour des raisons religieuses ou politiques.



Si vous avez connaissance de faits, de témoignages ou si vous possédez des documents, des photos etc. concernant cette période sur la région nous vous remercions par avance de prendre contact avec nous afin d’enrichir ce site.

contact : Alain SENEE



13 mai 2008 :

Ce tableau d’un lieutenant a été retrouvé a Brunoy et est conservé aux Archives de la mairie. Quels sont le nom et les qualités du personnage ?

Réponse


Nous recherchons tous renseignements sur les oeuvres ou la biographie de NICOLAS FINEZ, peintre qui vécut à YERRES après 1919 Avenue Raymond Poincaré

Réponse

26 juillet 2004 :

Ce tableau de François Hubert DROUAIS (1725 - 1775), conservé à la National Gallery of Art, Washington D.C.,  a été peint en 1756.
Qui sont les trois personnages représentés ?
On a dit que c'étaient des descendants de la famille des quatre frères PARIS.
Votre avis nous intéresse.

Réponse


Vous trouvez des choses en creusant votre terrain : objets, os, constructions, puits, dépotoirs, ... 
Vous avez des objets, même modernes, identifiés ou pas, provenant de Brunoy ou de la région : architecture, archéologie, préhistoire, céramique, ...
Vous avez connaissance de trouvailles même anciennes. 
Ces données souvent inédites peuvent contribuer puissamment
à écrire l'histoire et à sauvegarder notre patrimoine.

Une des missions des archéologues bénévoles, de la SAHAVY est de recueillir ces informations pour les étudier. 
Sans aucune obligation de don et avec respect de l'anonymat s'il est souhaité. 
Réponse


C'est trouvé !


 
La SAHAVY recherche toute information concernant un tableau de Jean-Baptiste GENILLION (1750-1829), peint en 1786, et vendu aux enchères il y a une vingtaine d'années, sous le titre "CHANTILLY". Cette peinture représente en réalité le grand château de BRUNOY détruit pendant la révolution.

Réponse : 
16-10-2004 J'ai acheté cette huile sur toile de 43x64,5 le 23 mai 2000 : huile sur toile , vendue sous le titre "The château with Figures conversing and strolling in the grounds". Je ne compte bien sûr pas m'en défaire. Anonyme.

 
NOTE : Pour éviter toute confusion, voici un autre tableau de GENILLION acquis par le musée municipal de Brunoy en 2000. Il s'agit du petit chateau de Brunoy.

 
Vente à Drouot d’une paire d’encoignures estampillées Leleu - information de Jean Lerault janvier 2008.
Une paire d’encoignures estampillées Jean François Leleu (1729-1807) a été vendue mercredi par la SVV Claude Aguttes à Drouot Richelieu pour 346 979 €. De transition des époques Louis XV et Louis XVI, elles sont ornées d’une très belle marqueterie géométrique sur des fonds de sycomore teinté vert ou de bois tabac rose. Elles ont probablement été commandées par Armand-Louis Paris de Montmartel, marquis de Brunoy (1748-1781) puis intègrent la collection du Comte de Provence en 1774. Ce lot avait été présenté lors des Temps Forts de Drouot en novembre et était estimée entre 200 000 et 300 000€. Il a donc dépassé les espérances.
Pauline Di Mascio
347 000 € pour une paire d'encoignures de Leleu
Mercredi 19 décembre à Drouot Richelieu, la société de ventes volontaires Claude Aguttes organisait une vente de meubles et objets d’art. Le lot phare de cette vacation, une paire d’encoignures estampillées Jean-François Leleu, qui avait appartenu au Comte de Provence, lot n°267, a été acquis à 346 976 €. Il s’agissait d’une paire d'encoignures à ressaut central datant de la Transition des époques Louis XV et Louis XVI. Elles étaient marquetées sur des fonds de sycomore teinté vert, ou de bois tabac, de rosaces dans des encadrements de dessins géométriques. Elles portaient l’estampille de Jean François LELEU et le poinçon de Jurande et comportaient une riche ornementation de bronzes finement ciselés et dorés.Cette paire d’encoignures fut probablement commandée par Armand-Louis PARIS de MONTMARTEL, Marquis de BRUNOY (1748-1781) pour le grand Château de Brunoy. Elle avait figuré en suite dans la collection du Comte de Provence, frère de Louis XVI et futur Louis XVIII (1755-1824), lors de l’achat du Château de Brunoy en 1774. Elle fut ensuite vendue lors des ventes révolutionnaires et achetée par le marchand Bertholigny. Puis, elle figura dans la collection de Jean-Baptiste NIEAUD, ancien maire de Limoges et Président du tribunal de commerce et fut conservée dans sa descendance. Cette paire d’encoignures formait une suite avec une commode d’époque Transition vendue à Paris le 20 décembre 2000. Elle portait une étiquette incomplète sur laquelle on pouvait lire : « Une commode et deux encoignures Louis XVI provenant du château de Brunoy, propriété du Comte de Provence Louis XVIII…ébéniste Gouthières… ». - Claude Aguttes SVV, Guillaume Dillée